Un dragon est sorti de moi.
Cent queues de flammes et de nerfs il sortit.
Quel effort je fis pour le contraindre à s'élever, le fouettant par-dessus moi!
Le bas était prison d'acier où j'étais enfermé.
Mais je m'obstinai et soutins fureur et les tôles de l'implacable geôle finirent par se disjoindre petit à petit, forcées par l'impétueux mouvement giratoire.
C'était parce que tout allait si mal, c'était en septembre (1938), c'était le mardi, c'était pour ça que j'étais obligé pour vivre de prendre cette forme si étrange.
Ainsi donc je livrai bataille pour moi seul, quand l'Europe hésitait encore, et partis comme dragon, contre les forces mauvaises, contre les paralysies sans nombre qui montaient des événements, pardessus la voix de l'océan des médiocres, dont la gigantesque importance se démasquait soudain à nouveau vertigineusement.
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